À PROPOS DE L’ARTISTE

Jean Arène, un peintre en Provence

Jean Arène, né à Marseille en 1929, est libre comme l’air. Marcheur connu de tout l’arrière-pays de Provence, de ses rochers et montagnes, surtout lorsqu’elles confinent l’aridité. Sa pâture ordinaire est la campagne et ce qui s’y rapporte dans le triangle d’or, son atelier naturel, qui va de Marseille au Rhône et de Cotignac à Moustier Sainte Marie. C’est là, le plus souvent, qu’il officie face à la solitude. Il y compte nuages, paysans et brebis.

Arène est capable de tirer du lait à une pierre et du luxe à la pauvreté rien qu’en le fixant de son regard. Avec un charme d’étable, un étonnement aux yeux bleus, un sourire affûté de crayon aux aguets, une modestie de berger, des bouclettes d’empereur romain, il porte sur lui un dépouillement digne de Sparte. Il ne supporte ce qui brille. Jamais de vernis sur les toiles.

Jean Arène, né à Marseille en 1929, est libre comme l’air. Marcheur connu de tout l’arrière-pays de Provence, de ses rochers et montagnes, surtout lorsqu’elles confinent l’aridité. Sa pâture ordinaire est la campagne et ce qui s’y rapporte dans le triangle d’or, son atelier naturel, qui va de Marseille au Rhône et de Cotignac à Moustier Sainte Marie. C’est là, le plus souvent, qu’il officie face à la solitude. Il y compte nuages, paysans et brebis.

Arène est capable de tirer du lait à une pierre et du luxe à la pauvreté rien qu’en le fixant de son regard. Avec un charme d’étable, un étonnement aux yeux bleus, un sourire affûté de crayon aux aguets, une modestie de berger, des bouclettes d’empereur romain, il porte sur lui un dépouillement digne de Sparte. Il ne supporte ce qui brille. Jamais de vernis sur les toiles.

Sa vision

La Provence, vue par Jean Arène

Le peintre offre un autre regard sur cette région « faite de terres sèches, de solitude et de simplicité ». C’est au pied des collines qu’il trouvait matière à peindre « sa » Provence, son inspiration. L’artiste a toujours fait cavalier seul. C’est un homme hors du circuit, qui aime sa région et ne se lasse pas de la peindre. « Ma Provence est celle de l’intérieur plus que du littoral ». Plus qu’une région, c’est presque un état d’esprit. Jean Arène utilise, certes, des couleurs chaudes, mais jamais de couleurs criardes. Sa Provence peut être austère. D’ailleurs, il n’a aucun complexe face à ses prédécesseurs. Il dit juste ne pas y penser pour pouvoir continuer. « Un créateur n’atteint jamais son idéal, on aspire toujours à aller plus haut ».
Dire le tout avec le rien ou le presque rien est son plaisir : les bourgeons de l’amandier, un bout de jardin de la femme hydropique, le hangar et la charrette bleue, le parfum de lait caillé au bord d’une table de ferme, le bêlement frisé de l’herbe et tout ce bonheur à quatre pattes qui vaut largement le nôtre…

Son art

Un artiste unique

La recette ? Elle n’a rien de compliqué et pourtant tient déjà d’une longue et subtile histoire : Arène et son œuvre ne font qu’un. Ils « exaltent la vie familière avec la modestie et l’aristocratie qui lui conviennent » écrivait de lui Jean Giono en 1961. C’est le miracle de l’authenticité. Ainsi un peintre tout simple, qui ne se voulait qu’un chainon dans l’art de peintre de Provence qui a pris une dimension que nul à présent ne peut lui contester.

On admet qu’il n’est pas donné à beaucoup de vivre pareille aventure, d’aller où nul ne va, se désaltérer à la source, d’y compter les naissances des nuages, d’attendre la pluie bienfaisante rien que pour voir ensuite le sourire en paix de la colline et tout le miracle des menus plaisirs. Mais le vrai miracle n’est pas là, il est dans la présence stupéfiante parce que totale d’un homme dans son œuvre. Avec Arène, l’art de peindre ne risque pas de mourir, il recommence.

Sa vision

La Provence, vue par Jean Arène

Le peintre offre un autre regard sur cette région « faite de terres sèches, de solitude et de simplicité ». C’est au pied des collines qu’il trouvait matière à peindre « sa » Provence, son inspiration. L’artiste a toujours fait cavalier seul. C’est un homme hors du circuit, qui aime sa région et ne se lasse pas de la peindre. « Ma Provence est celle de l’intérieur plus que du littoral ». Plus qu’une région, c’est presque un état d’esprit. Jean Arène utilise, certes, des couleurs chaudes, mais jamais de couleurs criardes. Sa Provence peut être austère. D’ailleurs, il n’a aucun complexe face à ses prédécesseurs. Il dit juste ne pas y penser pour pouvoir continuer. « Un créateur n’atteint jamais son idéal, on aspire toujours à aller plus haut ».
Dire le tout avec le rien ou le presque rien est son plaisir : les bourgeons de l’amandier, un bout de jardin de la femme hydropique, le hangar et la charrette bleue, le parfum de lait caillé au bord d’une table de ferme, le bêlement frisé de l’herbe et tout ce bonheur à quatre pattes qui vaut largement le nôtre…

Son art

Un artiste unique

La recette ? Elle n’a rien de compliqué et pourtant tient déjà d’une longue et subtile histoire : Arène et son œuvre ne font qu’un. Ils « exaltent la vie familière avec la modestie et l’aristocratie qui lui conviennent » écrivait de lui Jean Giono en 1961. C’est le miracle de l’authenticité. Ainsi un peintre tout simple, qui ne se voulait qu’un chainon dans l’art de peintre de Provence qui a pris une dimension que nul à présent ne peut lui contester.

On admet qu’il n’est pas donné à beaucoup de vivre pareille aventure, d’aller où nul ne va, se désaltérer à la source, d’y compter les naissances des nuages, d’attendre la pluie bienfaisante rien que pour voir ensuite le sourire en paix de la colline et tout le miracle des menus plaisirs. Mais le vrai miracle n’est pas là, il est dans la présence stupéfiante parce que totale d’un homme dans son œuvre. Avec Arène, l’art de peindre ne risque pas de mourir, il recommence.

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